Prêt au Luxembourg pour FICP frontaliers (personnel, immobilier, leasing): les banques et courtiers pour emprunter en étant interdit bancaire

Il est théoriquement possible pour un FICP interdit bancaire en France ou interdit bancaire en Belgique d’obtenir un prêt au Luxembourg à la condition qu’il soit frontalier et travaille au Luxembourg. Dans ce cas la, les banques sont censées pouvoir lui prêter de l’argent. Comment emprunter à l’étranger quand on est interdit de crédit : petit panorama des banques luxembourgeoises.

BIL : crédit au Luxembourg pour français ou belge frontalier


La banque internationale à Luxembourg permet d’emprunter pour un gros projet. Si elle n’est pas une banque étrangère pour interdit bancaire, faire un crédit immobilier au Luxembourg est indépendant d’être fiché FICP en France.

La Bil offre la possibilité de faire un prêt personnel, d’emprunter en leasing, ou de faire un crédit immobilier. Si le prêt personnel permet à une personne en surendettement en France de faire des travaux dans son appartement, le leasing va permettre de changer de voiture, en particulier si on a besoin d’un véhicule neuf pour son travail.

Condition d’obtention d’un prêt immobilier au Luxembourg pour un frontalier


Emprunter au Luxembourg pour acheter en France, pourquoi pas ?


La BIL peut vous aider à obtenir un crédit pour faire construire, ou pour déménager en achetant une maison plus grande, par exemple. Le Luxembourg permet de choisir entre un taux fixe ou un taux révisable. Pour les frontaliers, il suffit de justifier de son travail au Luxembourg.

BCEE : de nombreuses offres bancaires pour les frontaliers au Luxembourg


La BCEE est la banque et la caisse d’épargne de l’état Luxembourg, qui accompagne les frontaliers dans leurs démarches bancaires et leurs projets. Pour bénéficier des conditions attractives de la banque, il faut travailler au Lux et résider dans un département voisin.

Le prêt perso de la BCEE

Un prêt personnel peut aller jusqu’à 50 000 euros, selon des conditions d’âge. A noter que le taux d’emprunt baisse si on fait virer son salaire sur un compte de dépôt à la BCEE. La banque propose également un prêt auto pour changer sa voiture contre un véhicule moins polluant.

Le prêt immobilier de la BCEE

C’est un bon plan pour devenir propriétaire, tout en profitant des package prêt de la BCEE qui proposent également des conditions d’assurance attractives. Des solutions sont également proposées aux jeunes ménages, et pour ceux qui ont peu d’apport personnel.

HK Conseil


HK conseil n’est pas une banque, mais un courtier en prêt immobiliers qui entretient des relations d’affaires avec les grosses banques du Luxembourg. Son champ d’action s’étend au Luxembourg, mais aussi en France pour les frontaliers. Les propositions de crédits concernent :

  • Les taux fixes
  • Les taux révisables
  • Et le prêt à taux fixe révisable

pret-immoblier.lu : un courtier pour frontalier français


Pour faire un prêt immobilier au Luxembourg, passer par un courtier peut être une solution satisfaisante pour :

  • Obtenir des conseils sur le meilleur financement possible
  • Optimiser la fiscalité
  • Prendre un avis sur la faisabilité technique de son projet

A lire également

Comment emprunter quand on est FICP ? C’est la question que se posent la plupart des interdits bancaires en France. Pour un prêt à l’étranger pour FICP, une banque au Luxembourg peut être une alternative crédible.

Créer une entreprise au Luxembourg: le guide essentiel pour monter sa boite dans le Grand Duché

Et si le Luxembourg était le meilleur pays en Europe pour créer son entreprise ? Ouvrir une société au Luxembourg, c’est profité des conditions attractives réservées aux entrepreneurs dans le Grand Duché, mais aussi d’une fiscalité qui n’a rien à envier à ses voisins européens, loin de là. A l’heure où les entrepreneurs doivent s’adapter pour survivre, installer son entreprise au Luxembourg recoupe tout un tas d’avantages qu’il serait bon de ne pas négliger.

Monter sa boite au Luxembourg


Avant de considérer le Luxembourg comme un paradis fiscal, ce qui est loin d’être vrai, mieux vaut s’intéresser de très près à la situation géographique du pays. Etre au cœur de l’Europe permet au Grand Duché d’être très actif sur de nombreux marchés européens.

Mais avant de se rendre au Luxembourg pour monter sa boite, il faut trouver la bonne structure juridique, ainsi que le financement de son activité (celui-ci peut-être privé, mais aussi publique, avec la société nationale de crédit et d’investissement). La chambre de commerce du Grand Duché fait aussi tout son possible pour faciliter l’obtention d’un crédit bancaire au Luxembourg quand on veut y lancer son entreprise.

C’est un pays où entreprendre est simple

Tout est fait pour faciliter la vie du chef d’entreprise, afin qu’il se concentre sur la productivité (et la rentabilité), plutôt que sur la lourdeur administrative, comme c’est parfois le cas dans un certain pays qui lui est frontalier.

Notre conseil pour un entrepreneur français qui veut investir au Luxembourg, c’est de ne pas se précipiter et de prendre en compte le temps qu’il faudra pour s’adapter à une façon différente de gérer les relations commerciales.


Faire son transfert de siège social au Luxembourg ? Nos conseils.


Créer une entreprise au Luxembourg : aide et conseils


création d'entreprise LuxembourgPuisqu’il faut bien en passer par quelques formalités, même au Grand Duché, ne pas oublier de commencer par l’autorisation d’établissement, et la déclaration initiale à la TVA.

Mais un entrepreneur qui cherche des conseils pour monter une entreprise au Luxembourg peut se diriger la Chambre de Commerce du Grand Duché, qui met à leur disposition un espace entreprise où ils pourront trouver tous les conseils pour monter sa boite.

C’est un service gratuit, qui comprend aussi bien des renseignements sur la gestion, que sur la fiscalité et la façon dont on peut gérer les ressources humaines au Luxembourg.

Les services d’ouverture de société au Luxembourg


Que l’on choisisse une domiciliation au Luxembourg ou une implantation durable, il est parfois bon, quand on ne connaît pas les us et coutumes du pays de s’entourer de professionnels qui vont se charge, contre rémunération, d’ouvrir la société.

Ce système permet de ne rien oublier lors de la constitution, et se révèle un gain de temps considérable notamment pour les patrons français qui ne sont pas sur place pour superviser la partie administrative de la chose.

Bethel finance : créer une société offshore au Luxembourg

La création d’une entreprise offshore au Luxembourg a des avantages que requiert le négoce international, comme la détention d’un portefeuille financier, ou la possibilité de commercer sur le net. Que l’on choisisse la SA, la SARL, ou une SOPARFI (société immobilière), Bethel Finance propose son expertise pour optimiser son patrimoine de façon durable. Il est possible de contacter cette société depuis la France, mais aussi depuis la Belgique.

Lux Business : pour s’implanter au Luxembourg

Créer une entreprise, faire héberger sa société au Luxembourg : autant de démarches complexes qu’il est parfois bon de déléguer afin de pouvoir se consacrer à l’essentiel. La bonne réussite du lancement de son activité peut passer par l’aide d’un prestataire au démarrage. Lux Business est un spécialiste de la création d’entreprise, mais aussi de l’optimisation fiscale.

La fiduciaire LPG : montage fiscal au Luxembourg

aide pour s'implanter au LuxembourgQu’elle société constituer pour monter son entreprise au Luxembourg ? Pas toujours facile de s’y retrouver entre les différents statuts existants, surtout quand on a l’habitude d’entreprendre dans un autre pays.

La société LPG apporte son expertise quand au choix de la structure, mais aussi pour la tenue de la comptabilité. Une valeur ajoutée en cas de liquidation de société, ou même de cession.


A lire, pour aller plus loin : devenir résident luxembourgeois


Expatriation fiscale au Luxembourg: pas forcément une bonne idée

Beaucoup de résidents français veulent échapper à l’ISF, et ainsi réduire leurs impôts en France. Les candidats à la présidentielle en ont fait une cheval de bataille : la fuite des capitaux de notre pays vers l’étranger doit cesser pour ceux qui n’ont d’autres buts de s’expatrier fiscalement. 

Le Luxembourg permet-il d’échapper à l’ISF ?


Le Grand Duché a toujours noué des relations particulières avec les résidents français, quand il s’agissait d’y placer son argent dans de bonnes conditions. Il est normal que les services fiscaux français tentent de conserver les plus riches, sont qui sont assujettis à l’ISF, mais tous ne l’entendent pas de la même façon. Et qu’en est-il du Luxembourg ?

Comment est calculé l’ISF

Pour être redevable de l’impôt de solidarité sur la fortune, il faut avoir un patrimoine net imposable dépassant 1 300 000 euros (par couple). Le taux appliqué depuis 2012 va de 0,25 % à 0,50 %. C’est à chacun d’estimé et de déclarer la valeur de ses biens, notamment immobiliers. Cet impôt sur la fortune est absent dans de nombreux pays du monde, notamment au Luxembourg.

Une convention fiscale signée avec la France


Si le Luxembourg permet bien d’échapper à l’ISF, encore faut-il pour cela ne pas être un contribuable français. En effet, en cas de non expatriation au Luxembourg, et de résidence principale en France, en accord signé entre la France et le Luxembourg oblige les français à déclarer leurs valeurs immobilières détenues dans le Grand Duché, afin de favoriser la justice fiscale du pays.

La seule façon d’échapper à l’ISF pour un français est donc de s’expatrier au Luxembourg, s’il s’agit du paradis fiscal choisi pour cette nouvelle vie, avec moins d’impôts, mais pas forcément moins de soucis…

Les formalités


Afin d’opérer le grand changement, et de devenir résident luxembourgeois, il faut respecter certaines règles, qui s’appliquent aux étrangers (français y compris). Changer sa résidence fiscale peut permettre d’optimiser son taux d’imposition. Si le Luxembourg a pour vous le profil le plus adapté pour votre nouvelle résidence, alors il faudra procéder de la manière suivante :

Pour la procédure d’autorisation

  • Location ou achat d’appartement ou de maison
  • Immatriculation du véhicule
  • Abonnement téléphonique
  • Demander et obtenir une autorisation de séjour
  • Etablir administrativement sa résidence fiscale au Luxembourg
  • Signifier au fisc français son expatriation

Ouvrir un compte bancaire d’une façon simple au Luxembourg


Ensuite, il faudra penser à changer de banque, et à ouvrir un compte dans un établissement bancaire au Luxembourg.

Possibilité de ne pas changer de banque, en restant avec une banque française, le mieux est encore que celle-ci possède une succursale facilement accessible au Grand Duché. Il sera alors temps de profiter de la grande discrétion des professionnels de la finance au Luxembourg, ainsi que des placements qui privilégient les résidents.

En définitive, il est possible pour un français de s’expatrier au Luxembourg afin de ne plus être assujetti à l’ISF. Toutefois, les démarches sont un peu contraignantes, et le changement de domicile fiscal mérite vraiment réflexion, à savoir si « le jeu en vaut la chandelle ». Après tout, le redressement passe aussi, et avant tout, par un effort des plus riches.

Fiscalité des placements financiers au Luxembourg

Placer son argent au Luxembourg peut-être motivé par la fiscalité des placements financiers, parfois différente de celle que l’on peut rencontrer en France ou en Belgique. La fiscalité de l’épargne est différente selon sa situation dans le pays, ainsi, que l’on réside au Luxembourg ou non, les taxes appliquées ne seront pas les mêmes.

La fiscalité de l’épargne pour les résidents au Grand Duché du Luxembourg


Voir aussi notre article sur l’impôt sur la fortune au Luxembourg

Les contribuables luxembourgeois bénéficie d’une fiscalité avantageuse pour les placements financiers, même si une loi récente, promulguée en 2005 a changé la donne. En effet, est apparue pour la première fois l’apparition d’un prélèvement libératoire à la source, pour certains placements immobiliers.

Ainsi, si l’épargnant est une personne physique qui réside au Luxembourg (attention, il faut pour cela passer plus de 6 mois dans le Grand Duché, et pouvoir prouver que le Luxembourg est bien le pays de sa résidence principale, on a récemment vu certains sportifs censés résider en Suisse avoir du mal à justifier de ces 6 mois + 1 jour sur place), il peut devoir s’acquitter d’une taxe de 10 %, directement à la source.

Mais que les résidents luxembourgeois se rassurent

Le fait ne plus être assujetti à l’ISF depuis 2006 compense largement cette retenue à la source. Tous les placements ne sont d’ailleurs pas couverts par cette fiscalité, le mieux est encore de se renseigner après de son banquier.

Pour ceux qui sont à la recherche d’une banque au Luxembourg, voir aussi notre article sur les meilleures banques pour frontaliers.

La fiscalité de l’épargne pour les résidents de l’union européenne (hors Grand Duché)


Voir aussi : placer de l’argent au Luxembourg si l’on n’y réside pas

Il semble que les non résidents luxembourgeois ne bénéficient pas des mêmes avantages que les résidents du Grand Duché, bien que la fiscalité continue à être avantageuse, pour les français et pour les suisses notamment.

Ainsi, depuis juin 2011, la retenue à la source est passée de 15 à 20 %, en ce qui concerne les intérêts générés par les placements des non résidents de l’union au Luxembourg (et parmi eux beaucoup de belges et de français qui viennent pour « profiter » de la fiscalité avantageuse des placements au grand duché).

Ce système de prélèvement à la source, qui avantage d’ailleurs les non résidents, permet de conserver un relatif secret bancaire sur les transactions, et de contenter ainsi les administrations fiscales des autres pays qui peuvent ainsi récupérées quelques taxes sur de l’argent qui a quitté légalement le pays (si celui-ci a bien été déclaré à l’administration fiscale de son pays de résidence). Bien sur, il existe des placements qui ne génèrent pas d’intérêts qui soient automatiquement assujettis à cette taxe, voire la liste avec sa banque.

Il faut savoir en outre qu’il est fréquent qu’entre le Luxembourg d’un côté, et la France et la Belgique de l’autre, il est fréquent qu’il y ait un échange d’informations, moyen de lutter contre l’évasion fiscale.

Attention, les informations de cet article ne sont pas forcément exhaustives, pour un complément ou une mise à jour des infos sur la fiscalité des placements financiers au Luxembourg, se renseigner auprès de sa banque dans le Grand Duché.

Auto-entrepreneur en Europe: Luxembourg, Suisse, Espagne, Allemagne, Angleterre…

L’Europe est un vaste champ des possibles pour qui souhaite y créer son activité. L’auto entreprise est un moyen de se lancer en France sans prendre trop de risques. Mais qu’en est-il dans les autres pays ? Car malgré l’union européenne, la législation liée à l’entreprise reste propre à chaque état. Petit tour d’horizon de ce qu’il est possible de faire, et de ne pas faire chez nos voisins européens.

L’auto entreprise au Luxembourg : une fiscalité avantageuse


On pourrait résumer la situation en une phrase : pas d’auto entrepreneurs mais beaucoup de libertés et moins d’impôts. Bien sur, la situation n’est pas aussi simple que cela. Mais pour un chef d’entreprise, la liste des avantages est réelle, notamment en ce qui concerne les taxes et les impôts :

  • L’impôt sur les sociétés existe, mais il se limite à 22%
  • Les dividendes peuvent être exonérés d’impôts avec un montage simple à partir d’une SOPARFI
  • On n’y paye pas de taxe pro
  • L’impôt sur le revenu est prélevé à la source : maximum 38% pour la tranche la plus élevée
  • TVA de 15% tout au plus
  • IS à 0,5%.

Les raisons du succès

Si tant de sociétés viennent s’y implanter, c’est qu’il fait bon y être chef d’entreprise. La gestion est réputée pour sa souplesse sur les notes de frais. Concernant les charges sociales, pour un dirigeant, elles ne dépassent pas les 25%. Et puis il y a le secret bancaire, la proximité d’avec la France, la culture d’entreprise, une bonne protection sociale malgré tout, un dynamisme du marché de l’emploi…

A ne pas négliger : les aides publiques pour les entrepreneurs désireux de se lancer au Grand Duché.

Le régime autonomo espagnol


C’est un statut proche de celui qu’on connait en France destiné à ceux qui démarrent et veulent se mettre à leur compte. Cela signifie gagner sa vie en travaillant pour soi, sans avoir de contrat de travail avec un employeur. Le régime autonomo s’applique aux auto-entrepreneurs qui vivent dans le pays. Résider en Espagne, ça veut dire être présent sur place plus de la 1/2 de l’année et pouvoir en apporter la preuve si besoin (factures…).

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La particularité de ce statut

Grande différence par rapport à une SARL : on est responsable sur ses biens. Concrètement, si on a des dettes professionnelles mais qu’on est propriétaire de sa maison, on peut être amené à la vendre.

Heureusement, il y a d’autres avantages, en particulier celui des charges mensuelles fixes. En fonction de son âge, elles sont comprises entre 255 et 180 €.


Sur le même sujet : créer sa société au Lux


Comment faire ?

Si c’est l’Espagne qui vous intéresse pour démarrer votre activité, il faudra commencer par le numéro NIE. L’obtenir, c’est pouvoir habiter en Espagne, devenir propriétaire ou y lancer sa boîte. Sans lui, pas de compte en banque non plus pour un étranger.

Le NIE en poche, il n’y a plus qu’à choisir la ville où habiter et à aller se déclarer à la mairie, puis déclarer son activité pro, puis s’inscrire au près des impôts. Pour le régime autonomo, ne pas oublier la déclaration auprès de la sécu locale.

En Suisse : le statut d’indépendant


e%cc%82tre-independant-en-suisseC’est comme cela qu’on l’appelle. Son but est avant tout de simplifier les démarches, l’entreprise pouvant être assez chronophage de ce côté là. L’indépendant va aussi faire des économies par rapport à l’ouverture d’une société « classique » comme une SARL ou une SA.

Du côté des obligations, pour bénéficier du statut, il faut être d’une nationalité faisant partie de l’union européenne, sinon pas de permis de travail. Les démarches commencent par les autorités du canto, à qui il faut présenter son plan de financement et de trésorerie sur 3 ans.

En Allemagne


Le système allemand place l’entreprise au coeur de ses préoccupations. L’entrepreneur se sent vraiment considéré par un système qui lui permet de créer très vite son emploi sans se perdre dans les taxes.

Les allemands et leur administration sont donc plus « cool » qu’il n’y parait pour nous français, et se rapprochent même des Etats-Unis quant à la simplicité pour se lancer en tant que chef d’entreprise.

La marche à suivre

Dans chaque mairie, il y a un service chargé de mettre le pied à l’étrier des indépendants. On commence par y remplir un formulaire explicatif de ce qu’on souhaite faire, avec un prévisionnel du chiffre d’affaire. C’est la mairie qui va ensuite se mettre en contact avec les impôts, et leur passer le dossier. Une fois immatriculer auprès d’eux, c’est bon, il n’y a plus qu’à commencer.

Coût des formalités ? Moins de 100 euros. Difficile de faire plus simple, même aux USA. On peut faire des factures, vendre, acheter… Attention toutefois à ne pas perdre de vu la responsabilité qui va avec. Les biens propres du créateur sont engagés si les choses se passent mal.

Les formalités en cours d’exercice

C’est simple avant, mais aussi pendant, surtout pour un entrepreneur qui gagne moins de 17500€. Pour lui, pas de déclaration de TVA. Pas besoin de comptable pour tenir ses comptes. Juste deux colonnes : achat et vente. N’importe qui peut s’y coller.

Quant aux cotisations sociales, elles sont à la carte. Les petits budgets peuvent ainsi rogner sur certaines dépenses. On choisit par exemple sa couverture sociale (publique  ou privée), et aussi le niveau de garanties.

En fonction du choix, les cotisations peuvent être divisées par 10… Et si l’activité n’est qu’un complément de salaire, on garde sa sécu et on ne cotise pas en plus. Pour le chômage et le retraite c’est pareil, ces deux cotisations n’étant même pas obligatoires. Reste à savoir combien de temps ce système va perdurer.

En Angleterre


Le pays est quand même réputé pour son libéralisme. Pas étonnant que les chefs d’entreprise soient soignés et que le régime d’auto-entrepreneur soit autant soutenu par les pouvoirs publics.

La différence avec le système français :

  • Des cotisations sociales qui n’augmentent pas
  • Un statut qui concerne toutes les activités
  • Pas de stage obligatoire avant de s’installer
  • Une administration conciliante
  • Un statut valorisé
  • Pas de taxe foncière
  • Simplicité et économies

L’Angleterre a vite compris qu’il était bénéfique pour le pays que plutôt que de pointer au chômage, les demandeurs d’emploi deviennent leur propre patron. Etre indépendant à Londres et dans le reste du pays, c’est bénéficier d’un régime de faveur, comme l’exonération de la CFE.

C’est une question de mentalité. Outre Manche, les entrepreneurs sont reconnus à leur juste valeur et les risques pris sont valorisés. Ainsi, quand on décide de travailler de chez soi, pas besoin que cela soit accordé et stipulé dans le bail.

Un statut unique européen : utopiste ?


entreprendre-en-europeCertains militent depuis plusieurs années pour un statut d’auto-entrepreneur européen. Cela fait partie du package « l’Europe comme vous l’avez toujours rêvé ». Car pour l’instant, les disparités rencontrées entre les pays créent des différences entre les citoyens. Car chaque état à sa propre vision, et surtout ses propres cotisations sociales…

Et pourtant, le statut d’auto-entrepreneur est une belle invention dans un continent ou les indépendants sont de plus en plus nombreux. Mais pour en arriver à une centralisation, il faudrait que les états s’accordent. Et ça, c’est loin d’être gagné, surtout fiscalement. Et pourtant, s’ils le faisaient, l’Europe avancerait à pas de géants et ne serait plus ce monstre technocratique que plus personne ne comprend.

Pour ceux qui veulent se lancer en France, rappelons quand même les atouts du régime : rapidité pour démarrer, déclaration en ligne, cotisations sur le CA.


Pour aller plus loin sur le monde de l’entreprise au Luxembourg :

  1. Quelle langue parle-t-on ?
  2. Travailler au Lux
  3. Devenir résident

 

Langue parlée au Luxembourg ?

Vouloir travailler au Luxembourg ou y créer une entreprise, c’est bien beau, mais encore faut-il y parler la langue !  Car même si le pays est réputé pour son multilinguisme, il faut quand même maîtriser l’idiomatique principale. Parmi les langues parlées au travail , la principale restant quand même la langue officielle du Luxembourg. Et pour ceux qui veulent vraiment s’installer dans le pays, sachez qu’il est possible d’apprendre le luxembourgeois gratuitement.

L’avantage de parler plusieurs langues


On ne le répétera jamais assez : il faut faire un effort à l’école pendant les cours de langues ! Sur ce sujet, les français sont quand même un peu en retard par rapport à leurs petits voisins européens ( les hollandais, les danois…). Car le grand Duché embauche, et pour y décrocher un contrat de travail, le multilinguisme est quelque chose de très recherché. Quand on sait que sur place les gens parlent au moins 3 langues, ça laisse à réfléchir.

Il faut dire que la 1/2 de la population du Lux vient d’au autre pays. Cela contribue à en faire une véritable tour de Babel. Et encore, on ne parle même pas ici des frontaliers qui font la navette tous les jours pour aller au travail (ils viennent principalement de la France, de la Belgique et de l’Allemagne).

Le luxembourgeois

C’est la langue officielle. Par contre, dans l’administration, on parle le français et l’allemand. Ainsi, dès qu’une loi est écrite, elle l’est dans la langue de Molière.

Quand vous vous rendez dans un service administratif au Luxembourg, le fonctionnaire doit vous répondre dans la langue où vous posez la question ! A l’école, les 3 langages sont enseignés à tous les petits habitants du pays. Rajoutons à cela l’anglais, qui est quand même par nature la langue des affaires, et vous avez une idée des efforts qu’il vous reste à faire.

Par rapport au travail

Tout va dépendre du secteur d’activité et de la région. Ainsi dans le Nord et dans l’Est, on va plutôt parler l’allemand, alors que dans la capitale, c’est l’anglais qui va attirer votre oreille au coin des rues.

Mais dans tous les cas, il faudra maîtriser le luxembourgeois, surtout s’il s’agit de travailler dans le secteur de la santé ou plus généralement dans un emploi où on va être en contact avec la population. Pour infos, les postes d’infirmière y sont bien mieux payés qu’en France. Par contre, cocorico dans les métiers de l’hôtellerie.

Les frontaliers en ligne de mire


travailler frontalier luxembourgDe là à dire qu’ils font la pluie et le beau temps, il n’y a qu’un pas. Mais il faut bien intégré le fait qu’on ne parlera pas la même langue selon le lieu et la situation dans laquelle on se trouve : à l’école, au travail, dans la vie quotidienne…

Mais un fait est certain, c’est que la majorité de la population parle le luxembourgeois, même si pour des raisons pratiques, elles maîtrise aussi les langues des pays voisins, les travailleurs frontaliers étant légions dans le pays. Et n’oublions pas le portugais, dont les travailleurs sont aussi très présents !

Pour s’intégrer durablement dans le grand Duché, il va quand même falloir se mettre à la langue des locaux.

Faut-il parler le luxembourgeois pour travailler au Luxembourg ?

C’est finalement la question qui intéresse tous les frontaliers et ceux qui émigrent. Décrocher un job reste quand même la motivation principale. Etre francophone est-il suffisant ? Non, c’est certain. L’idéal reste quand même d’être trilingue, et de parler l’anglais en plus, bien sur.

Mais pas de panique si on ne maîtrise pas le luxembourgeois. Il n’y a qu’une personne sur 6 qui le parle au travail. Il sera toujours temps de l’apprendre sur place en prenant des cours accélérés. Nous vous conseillons les cours de groupe. En plus, ils permettent de rencontrer d’autres personnes sur place.

Meilleur investissement: l’exploitation minière dans l’espace?

On parle d’aller explorer (et exploiter) les mines dans l’espace ! Et en la matière, la Grand Duché devrait largement tirer son épingle du jeu car le Luxembourg est fortement engagé vers la conquête des astéroïdes et de la lune, avec en arrière pensée les revenus que ces gros cailloux peuvent générer.

Reste que toute la communauté scientifique n’est pas persuadé de l’intérêt du sujet, qui fait largement débat. Et si l’investissement le plus rentable se trouvait dans les étoiles ?

L’exploitation minière dans l’espace : une utopie ?

Il faut dire que le projet est très ambitieux. Car pour les défenseurs du projet, c’est de l’or en barres qui se trouve là-haut. Toutefois, avant de récolter ses profits, il faut investir, et des sommes colossales. Seul un pays aussi riche que le Luxembourg peut y mettre les millions nécessaires (avec les Etats-Unis, toujours partant pour gagner plus, bien entendu : la concurrence fait rage entre les deux pays).

Et le gouvernement du grand duché croit fermement au projet, en lançant les hostilités avec son spaceresources.lu (à comparer au Space Act des USA). Ainsi, toutes les entreprises prêtent à investir vont bénéficier de conditions favorables, juridiques et réglementaires. Grosso modo, les premières à poser le pied sur une étoile en seront les propriétaires, ou quelque chose d’approchant.

Les astéroïdes sont faits de métaux rares et précieux

Et plein de platine. Il n’y a qu’à se baisser pour le ramasser, ou presque, reste à y parvenir… Et pas à cheval ou en voiture ! C’est un vaisseau spatial qu’il faut, et une foreuse bionique ou presque, bref ce n’est pas une affaire de quelques centaines d’euros tout cela.

Qui peut s’intéresser à ce projet un peu « fou » ?

Car la question qu’il faut se poser, c’est s’agit-il d’un rêve ou d’une réalité possible ? Car atterrir sur un astéroïde est une manoeuvre plutôt compliqué, mais certains l’ont déjà fait sur la lune, non ?

Car les dangers sont nombreux, et il faut être prêt à changer sa trajectoire au cas où. Quant à l’exploration proprement dite, sur terre, on sait faire. Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser ces technologies là dans l’espace (d’une façon appropriée, bien entendu) ? A l’impossible nul n’est tenu comme le dit l’adage.

Mais il n’y a pas que le Luxembourg sur le coup. La NASA est aussi au taquet, prête à percer les corps célestes les plus durs pour arriver à ses fins. Il y en a quand même quelques dizaines de milliers qui gravitent autour de la terre.

Et combien ça va couter ?

Bonbon comme dirait ma grand-mère. Dans ce genre de projet, le budget augmente toujours très vite. Mais la rentabilité pourrait multiplier l’investissement par un coefficient encore inconnu. De juteux et savoureux milliards de dollars en perspective.

Reste qu’il s’agit quand même d’une sacrée plongée dans l’inconnu, car l’espace et ses ressources restent des points d’interrogations majeurs. Ainsi, il est aussi possible de lancer une couteuse mission et de faire chou blanc.

Vu les sommes en jeu, cela serait du plus mauvais effet. Les premières explorations seront donc scrutées avec intérêt par les possibles investisseurs. C’est un pari, mais il faut le tenter. L’ombre de Jules Verne plane sur tout cela.

L’être humain est intenable. Il veut aller toujours plus loin, plus vite, plus haut et plus fort. C’est ce qui fait sa force, mais aussi sa faiblesse.

Bon vent aux aventuriers des temps modernes. Et si la conquête de l’univers vous intéresse, il serait temps d’apprendre le luxembourgeois !

Crise bancaire: après Chypre et l’Italie, à qui le tour ?

La crise économique est loin d’être terminée, et la faillite bancaire toujours une possibilité, malgré nos politiques qui se veulent rassurants, c’est leur métier, comment le leur reprocher ? La crise financière touche tous les états, et il n’y a pas que la Grèce qui soit en grande difficulté. La garantie des dépôts sera-t-elle toujours assurée en cas de faillite des banques européennes ? Pas si certain.

En ce moment, c’est l’Italie qui fait l’actualité, mais si le Royaume-Uni sort de l’union européenne après leur référendum, c’est une cascade de défections qui s’annonce.

La nouvelle union bancaire


Son but est d’éviter que le secteur ne s’écroule si la crise financière venait à de nouveau passer par là. Au final, c’est le contribuable qui devrait ne pas être obligé de mettre la main à la poche, puisque les milliards de secours ne viendraient pas de l’argent public.

L’idée est donc de profiter des erreurs du passé, faites pendant la dernière crise de l’euro, et de ne pas les renouveler. Les milliards de renflouement restent encore dans la gorge de ceux qui sont imposés.

Les clients visés ?

Ce nouveau mécanisme fait que ce ne sont pas les états qui paieront si une banque devait être en faillite, mais les actionnaires et les clients. A partir de 100 000 euros sur son compte, la banque pourra en prendre un pourcentage, sans le consentement du propriétaire. L’essai a été récemment transformé à Chypre, ou 10% des dépôts avait ainsi été ponctionné.

Rappelons quand même qu’il n’y a rien de nouveau à cela, la garantie des dépôts bancaires ne s’appliquant pas au dessus de cette somme. Pour ne pas se retrouver piégé, mieux vaut donc avoir plusieurs banques. A ce dispositif est ajouté un fonds d’aide, dont l’argent vient des banques elles-même.

Une bonne nouvelle pour les épargnants ?

Quand on met son argent à la banque, c’est en principe pour le mettre en sécurité. Mais si celle-ci devient insolvable, va-t-on récupérer ses sous ? Jusqu’à cent mille euros, pas de problèmes (200000 pour un compte commun), au dessus, c’est à voir (et 70000 pour les actions et les Sicav si les titres disparaissent, même chose pour l’assurance vie).

Mais cette somme « plafond » est quand même plus élevée que les soixante dix mille en vigueur en 2008. L’état a intérêt à fixer cette limite assez haute, pour ne pas voir les épargnants vider leurs comptes au moindre signe de panique. Mais si jusqu’à maintenant, il a garanti la continuité du système, pourra t-il continuer à le faire si tout se casse à nouveau la figure ?

Car cet engagement repose sur une volonté affirmée, et non pas sur un texte de loi. A partir de là, tout peut arriver, sauf pour le livret A et le LDD qui ne seraient pas impactés par une telle mesure.

Tout le monde bénéficie de cette garantie limitée des dépôts et de l’épargne

Qu’il s’agissent des entreprises ou des particuliers, mais aussi les associations, par client et par établissement. Répartir ses avoirs est donc une façon de multiplier ces sommes et de se couvrir un peu plus.

Attention toutefois : 100% des banques ne bénéficient pas de la garantie. Pour cela, il faut qu’elles y adhèrent, mais toutes les grandes banques l’ont fait. Ce n’est pas le cas de certaines petites banques étrangères par exemple.

Faut-il s’inquiéter ?

Les banques ont l’air solides, comme ça, vu de l’extérieur, mais tant qu’elles continueront à spéculer, elles risquent de se prendre les pieds dans le tapis. Tout ne va pas s’écrouler demain, mais il faut pouvoir les contrôler mieux que cela, car pour le moment, il y a un côté obscure de la force que personne ne maîtrise.

Il ne faut donc pas avoir peur de la ruine, et mettre ses économies sous son matelas, du moins pas encore. En revanche, tout cela doit être surveillé de très près.

Le contribuable par contre, peut se reposer sur ses deux oreilles, il n’est plus en première ligne. Toutefois, en dernier recours, l’état a encore la possibilité d’intervenir et de mettre, une nouvelle fois, la main à la poche.

Que faut-il faire ?

La solution ? Que toutes arrêtent de spéculer avec un argent qui appartient à leurs clients. Rappelons quand même que François Hollande avait dans l’idée de séparer en deux les banques, d’un côté les dépôts, et de l’autre les investissements.

Mais ces belles paroles ont du faire face aux lobbies bancaires, de loin les plus forts, hélas, trois fois hélas. Ce qui est triste en revanche, c’est d’avoir fait croire des choses qui n’étaient réalisables dans la réalité, en tout cas jusqu’à maintenant.

L’Italie est loin de crier victoire


banques italiennesCar elle peut être le prochain pays touché par une crise bancaire majeure en Europe. Il n’y a qu’à voir les difficultés que rencontrent actuellement la BMPS, La Monte dei Paschi di Siena, même si cela ne date pas d’hier, elle n’a pas résisté aux tests de la BCE en 2014.

Son titre a même été suspendu à la bourse de Milan, celui-ci dévissant à la vitesse grand V. Les suspensions temporaires permettent de freiner la chute, mais cet artifice ne dure qu’un temps.

Dans son sillage tourmenté, les autres banques plongent aussi, et leur capitalisation avec. Ce sont les créances dites « douteuses » qui sont mises en cause, et les différentes augmentations de capitaux qui se sont succédés l’ont fragilisé.

C’est donc tout le système bancaire italien qui souffre, et avec lui l’économie puisque les projets rencontrent plus de difficultés à se faire financer. L’organisation bancaire italienne rend tout cela difficile à redresser, avec la multiplication des petites banques, plus de 700 dans le pays.

Les risques à venir pour l’Italie

La commission européenne tente de rassurer les foules en affirmant qu’on est loin d’une crise bancaire en Italie. Des paroles c’est bien, mais des actes, c’est mieux. Car beaucoup pensent que le marché a toujours raison. En l’occurrence, les titres qui dévissent, c’est qu’il y a de bonnes raisons. Et cela pourrait continuer tant que le secteur ne sera pas consolidé.

Car il reste beaucoup de créances douteuses, avec des prêts qui ne rapportent pas, comme cela a pu être le cas en Grèce récemment. Et tous ces crédits à risques fragilisent les fondations de ces établissements. Pour mettre de l’ordre dans tout cela, il faudrait que les petites banque se regroupent et deviennent de grands groupes, comme en France.

Royaume-Uni : l’inquiétude du Brexit (la sortie britannique)


brexitL’Europe n’avait pas besoin de ce référendum à venir. Quels risques en cas de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne ?

Car c’est finalement la menace la plus importante, bien plus encore que le cours du pétrole. Il faut donc espérer que celui-ci n’ait pas lieu, car en cas de oui à la sortie, c’est le premier partenaire économique de la zone euro qui ferait ses valises et les accords commerciaux en vigueur jusqu’à maintenant avec.

Il n’y a qu’à ce qui se passe à la City : personne ne veut quitter l’UE. Même Goldman Sachs s’y met en menaçant d’aller s’installer ailleurs. La banque s’investie activement pour que le non l’emporte au référendum. Pour les milieux d’affaires, sortir de l’union n’aurait rien de bon.

Et ce que redoute l’Europe ?

C’est l’effet domino d’une telle sortie, incitant d’autres pays à faire de même, faisant s’écrouler le château de cartes. Surveillons donc les tractations en coulisse pour que le oui à l’Europe l’emporte largement (ce qui est, pour l’instant, loin d’être gagné). Mais le premier ministre britannique a les fesses entre deux chaises, et il doit ménager la chèvre et le chou.

Il cherche des compromis, mais la partie de poker pourrait faire de sérieux dégâts, car il y a beaucoup d’euro-sceptiques en Grande-Bretagne. Pourtant, celle-ci n’aurait rien a gagné à quitter l’union, qui lui profite économiquement.

Le jeu des chaises musicales des banques en crise est revenu à la mode, et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour cela. Car à part renflouer les caisses, pas grand chose n’a été fait pour éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent.

Société à 1 euro au Luxembourg: la SARL-S

Les formalités pour ouvrir une entreprise sont parfois lourdes et coûtent de l’argent, somme qui serait plus utile à son lancement et à son développement plutôt qu’à régler les frais de constitution. Le Luxembourg, conscient des difficultés des petite entrepreneurs pour se lancer à donc créé la SARL simplifié, permettant aux nouveaux chefs d’entreprise d’ouvrir une société avec 1 euro au Luxembourg, un peu comme il est possible de la faire en France d’ailleurs, bien que les banques, chez nous, ne prennent pas trop ce type de montage au sérieux.

Stimuler la création d’entreprise


Ce projet de loi, qui vient d’être adopté, donne un coup de pouce à ceux qui veulent se lancer dans le difficile métier d’entrepreneur. Ce sont plutôt les petites entreprises qui sont ici visées, les autres ayant d’autres chats à fouetter. Car permettre de se créer pour 1 euro, c’est la possibilité de se servir de l’argent pour autre chose : acheter le matériel, trouver un local bien placé…

C’est une formule idéale pour tous ces jeunes créateurs qui ont plein d’idées et qui veulent lancer une start up. Ce moindre coût ouvre la voie à beaucoup plus de personnes, rebutées dans le passé par des procédures trop lourds pour prendre le risque de se lancer. Les nouvelles technologies vont sans doute pouvoir en profiter au Luxembourg. Pour les français, en savoir plus sur la domiciliation.

Marquer sa différence avec une SARL


Même si c’est une variante, la S fait quand même partie de la grande famille SARL. La différence, c’est le capital : on passe de 1 à 12394 euros minimum (même s’il est possible d’opter pour un juste milieu). D’autres caractéristiques qui la rende unique : elle est pour les personnes physiques qui exercent une activité de commerce.

Nous sommes ici dans une logique tendance, ayant pour but de dynamiser un secteur où les créateurs hésitent à s’engager. La lourdeur administrative est un frein certains à l’économie, et il semblerait que nos dirigeants commencent à le comprendre ! En France, en Belgique et au Luxembourg, les initiatives se multiplient dans ce sens.

Les pièges à évier

Quelque soit la formule choisie, SARL ou S, il faut rédiger des statuts en béton, et donc se faire aider par un avocat ou un expert comptable pour cela. Un capital à 1 euro pour démarrer ne veut pas dire qu’il faut lésiner sur le reste, même si cela à un coût.

création d'entreprise au Luxembourg

Bon à savoir : on ne peut pas s’engager en tant qu’associé dans plus d’une SARL-S. Dans le cas contraire, on devient automatiquement caution solidaire de tous les engagements pris dans les sociétés dans lesquelles on est associé. De quoi refroidir ceux voulant aller contre la règle…

La nouvelle SARL-S est pourtant contestée par la CSL (La Chambre des Salariés)

Qui l’eut cru ? C’est encore une fois la peur du changement qui fait (mal) réagir ceux qui pensent du mal de ce projet. Les raisons : des employeurs embauchant des indépendants à la place de salariés… Donc moins de taxes, de frais et de soucis… Ah bon, c’est mal ? Décidément, les réfractaires au progrès ne comprendront jamais rien à ce monde qui avance. C’est dommage pour le Luxembourg. Heureusement ce genre de pensée rétrograde est minoritaire.


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Apprendre le luxembourgeois gratuitement: en ligne ou cours sur place

La nouvelle politique du pays pour obtenir la nationalité oblige les candidats à connaître la langue avant de pouvoir prétendre y vivre durablement et donc y travailler sur le long terme ou de pouvoir créer son entreprise.

L’intégration passe par un langage commun, pouvoir se comprendre étant la première pierre du vivre ensemble. Apprendre sur Internet ou sur une application iphone et Android est plus difficile qu’il n’y paraît, car rien ne vaut l’expression orale. Il est aussi possible d’apprendre le luxembourgeois au Luxembourg, et de trouver des cours gratuits pour ceux qui n’ont pas trop les moyens.

Cours en ligne de l’université de Luxembourg


C’est l’option la moins contraignante, surtout si on a un emploi et qu’on ne peut apprendre que le soir. Le E-Learning est une méthode qui a fait ses preuves, à condition d’être assez rigoureux pour pouvoir travailler seul de son côté. Les francophones peuvent donc prendre des cours en ligne grâce à l’université du Luxembourg, le tout sans payer.

Ce sont les situations du quotidien qui y sont abordées, pour pouvoir se débrouiller quand on commence à vivre au Luxembourg. En plus du vocabulaire, un effort est fait pour aider à la bonne prononciation. Beaucoup d’exercices en ligne et un apprentissage sous forme de jeux pour connaître rapidement ses points forts et ceux qu’il faudra travailler un peu plus.

Les autres options

Parce qu’il n’y a pas qu’Internet dans la vie, il y a d’autres moyens d’apprendre le luxembourgeois. Le grand duché a mis les petits plats dans les grands pour permettre à tous les candidats d’avoir leur chance le jour de l’examen : le e-learning (vu un peu plus haut dans l’article), des fichiers MP3, des cours du soir organisées par presque toutes les communes du pays.

Pour les plus courageux, il est même possible de passer un diplôme de luxembourgeois ou de suivre une formation poussée à la fac, comme un master de langue par exemple.

Attention : test de langue pour obtenir la nationalité !


Car pour pouvoir rester dans le grand duché, il n’y a pas 36 solutions : il faudra réussir le test de langue. C’est une des conditions (parmi d’autres) pour pouvoir acquérir la nationalité. Bien sûr, on ne vous demandera de savoir tenir une conversation philosophique, mais d’arriver à se débrouiller dans la vie de tous les jours : demander son chemin, prendre les transports, faire ses courses…

Bon à savoir : c’est à l’oral qu’il faudra arriver à se débrouiller, l’écrit à moins d’importance (dans un premier temps).

Une appli mobile

Le smartphone, votre meilleur ami, peut aussi vous aider dans votre démarche. Il existe une appli (développée par une belge) qui permet d’apprendre facilement les 1000 mots de base.

C’est à partir de ce socle qu’on pourra ensuite développer son vocabulaire. Elle est gratuite et permet de s’entraîner partout, même dans les transports ou aux toilettes… D’autres applications pour mobiles, payantes (mais pas trop chères) existent aussi.

Pour s’installer au grand duché, il va falloir se retrousser les manches et repartir sur les bancs de l’école. Ce qui est facile à 1à ans l’est moins à 40, surtout quand notre langue natale est à des années lumières de la prononciation du luxembourgeois… Bon courage à tous !