Meilleur investissement: l’exploitation minière dans l’espace?

On parle d’aller explorer (et exploiter) les mines dans l’espace ! Et en la matière, la Grand Duché devrait largement tirer son épingle du jeu car le Luxembourg est fortement engagé vers la conquête des astéroïdes et de la lune, avec en arrière pensée les revenus que ces gros cailloux peuvent générer.

Reste que toute la communauté scientifique n’est pas persuadé de l’intérêt du sujet, qui fait largement débat. Et si l’investissement le plus rentable se trouvait dans les étoiles ?

L’exploitation minière dans l’espace : une utopie ?

Il faut dire que le projet est très ambitieux. Car pour les défenseurs du projet, c’est de l’or en barres qui se trouve là-haut. Toutefois, avant de récolter ses profits, il faut investir, et des sommes colossales. Seul un pays aussi riche que le Luxembourg peut y mettre les millions nécessaires (avec les Etats-Unis, toujours partant pour gagner plus, bien entendu : la concurrence fait rage entre les deux pays).

Et le gouvernement du grand duché croit fermement au projet, en lançant les hostilités avec son spaceresources.lu (à comparer au Space Act des USA). Ainsi, toutes les entreprises prêtent à investir vont bénéficier de conditions favorables, juridiques et réglementaires. Grosso modo, les premières à poser le pied sur une étoile en seront les propriétaires, ou quelque chose d’approchant.

Les astéroïdes sont faits de métaux rares et précieux

Et plein de platine. Il n’y a qu’à se baisser pour le ramasser, ou presque, reste à y parvenir… Et pas à cheval ou en voiture ! C’est un vaisseau spatial qu’il faut, et une foreuse bionique ou presque, bref ce n’est pas une affaire de quelques centaines d’euros tout cela.

Qui peut s’intéresser à ce projet un peu « fou » ?

Car la question qu’il faut se poser, c’est s’agit-il d’un rêve ou d’une réalité possible ? Car atterrir sur un astéroïde est une manoeuvre plutôt compliqué, mais certains l’ont déjà fait sur la lune, non ?

Car les dangers sont nombreux, et il faut être prêt à changer sa trajectoire au cas où. Quant à l’exploration proprement dite, sur terre, on sait faire. Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser ces technologies là dans l’espace (d’une façon appropriée, bien entendu) ? A l’impossible nul n’est tenu comme le dit l’adage.

Mais il n’y a pas que le Luxembourg sur le coup. La NASA est aussi au taquet, prête à percer les corps célestes les plus durs pour arriver à ses fins. Il y en a quand même quelques dizaines de milliers qui gravitent autour de la terre.

Et combien ça va couter ?

Bonbon comme dirait ma grand-mère. Dans ce genre de projet, le budget augmente toujours très vite. Mais la rentabilité pourrait multiplier l’investissement par un coefficient encore inconnu. De juteux et savoureux milliards de dollars en perspective.

Reste qu’il s’agit quand même d’une sacrée plongée dans l’inconnu, car l’espace et ses ressources restent des points d’interrogations majeurs. Ainsi, il est aussi possible de lancer une couteuse mission et de faire chou blanc.

Vu les sommes en jeu, cela serait du plus mauvais effet. Les premières explorations seront donc scrutées avec intérêt par les possibles investisseurs. C’est un pari, mais il faut le tenter. L’ombre de Jules Verne plane sur tout cela.

L’être humain est intenable. Il veut aller toujours plus loin, plus vite, plus haut et plus fort. C’est ce qui fait sa force, mais aussi sa faiblesse.

Bon vent aux aventuriers des temps modernes. Et si la conquête de l’univers vous intéresse, il serait temps d’apprendre le luxembourgeois !

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